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Elodie a intégré l'Accueil familial spécialisé (AFS) de La Nouvelle Forge en 2022, en tant qu'assistante familiale. Elle accueille à son domicile, à temps partiel, un enfant ou un adolescent qui rencontre des difficultés dans sa vie psychique, familiale ou sociale. Le milieu associatif lui permet d'exercer ce métier tout en intégrant une équipe, et en préservant sa vie de famille. 

Comment êtes-vous devenue assistante familiale ? 

Avant de devenir assistante familiale, j’étais infirmière en pédopsychiatrie, dans un hôpital. Je voulais rester dans le secteur du soin et de la santé, mais j’avais envie de travailler autrement : à la fois chez moi, et en équipe. Je connaissais le métier d’assistante familiale car j’en croisais dans le cadre de mon activité.

La manière de travailler, cette attention prêtée aux enfants dans un cadre familial, ça me tentait beaucoup. Et quand j’ai découvert qu’on pouvait l’exercer en intégrant une équipe pluridisciplinaire, en milieu associatif, j’ai sauté le pas. Mais d’abord il a fallu convaincre et embarquer toute la famille ! Car devenir assistante familiale, c’est une aventure familiale.

Comment ça se passe, l’accueil du jeune ?

Je dispose d’un agrément pour une seule place, car mes deux enfants sont encore petits et vivent à la maison. Depuis mon arrivée à La Nouvelle Forge, en mai 2022, j’ai accueilli successivement 3 enfants. Le dernier en date a 14 ans, et il loge chez moi en semaine depuis le mois de septembre 2023. Concrètement, il est occupé la journée par différentes activités, scolaires et extrascolaires, ou de soin, qui sont encadrées par les autres professionnels de l’équipe. En fin d’après-midi, il est déposé à la maison et nous passons du temps tous ensemble.

Puis nous dînons et il dispose de sa propre chambre. C’est très simple. Simplement, ça demande une attention particulière, il faut être à l’écoute. L’enjeu est de lui offrir un environnement stable et accueillant, structuré. Alors ce n’est pas toujours facile, car ce sont des enfants avec des handicaps et/ou des troubles difficiles. Il y a un vrai travail à mener de ce point de vue, toujours dans le cadre plus large de son projet d’accompagnement. L’enjeu est qu’il se sente en sécurité, libre d’être lui-même. Et de mon côté, je peux le dire en toute confiance, si je ne « sens pas » un accueil.

Pourquoi avez-vous décidé de travailler en milieu associatif ?

J’ai eu de la chance car j’étais vraiment très bien informée. Pour moi, le projet a toujours été de devenir assistante familiale en milieu associatif. D’abord, je me sens réellement intégrée dans une équipe. Je participe très concrètement au projet d’accompagnement de l’enfant. Je peux écouter ce que les autres professionnels ont à dire au sujet de l’enfant, et ils sont très intéressés également par ce que je peux apporter avec mon point de vue d’assistante familiale.

Nous avons aussi des groupes de parole entre assistantes familiales, qui sont animés par une psychologue et qui permettent de vraiment dire tout ce que l’on pense. Vraiment, je ne suis pas seule. Mon service met même à disposition une ligne d’astreinte, qui permet de joindre un professionnel de l’équipe, 24h/24 pendant les temps d’accueil. Si j’ai la moindre question, la moindre hésitation, je décroche mon téléphone et j’ai quelqu’un au bout du fil qui est là pour m’aider, pas pour me juger.

Aussi, ma vie de famille est bien préservée. Nous avons des temps exclusivement pour nous, souvent des week-ends, des congés payés sans accueil, l’emploi du temps de l’enfant est organisé par le service, tout comme la plupart de ses transports.

Intéressé.e ? Il y a des postes à pourvoir au sein de notre association

Si vous résidez dans le secteur Compiègne/Noyon
> c'est par ici

Si vous résidez dans le secteur Creil/Senlis/Crépy-en-Valois
> c'est par là

‍Un reportage consacré à Juliette, une jeune femme employée en CDI chez L'Oréal, dans le cadre du dispositif API (Autonomie par l'inclusion) de La Nouvelle Forge en partenariat avec Vivre et Travailler Autrement.

Juliette bénéficie également d'un logement en habitat inclusif, une solution de droit commun qui permet d'avoir son chez-soi tout en partageant des espaces de vie commune avec les autres habitants .

En savoir plus sur l'habitat inclusif 

La vie autonome pour tous, c'est possible, pourvu qu'on pense en même temps toutes les dimensions essentielles de l'existence (emploi, habitat, vie sociale, santé...) ! Un grand bravo à Juliette qui le prouve tous les jours.

Bravo également aux professionnels dont l'engagement rend possible ce type d'accompagnement ! Et bien sûr, merci aux familles d'avoir osé sauter le pas de la vraie vie - leur soutien est essentiel à la réussite de ces projets !

On dit les métiers de l’humain en crise. Face à la pénurie de professionnels, on peut en effet se demander ce qu’il en est de l’engagement, aujourd’hui.

✊ La Nouvelle Forge voudrait montrer qu’il est possible de trouver du sens, et de s’épanouir, « au fil des liens », dans les métiers du « prendre soin ».

Pour donner à voir l’humanité dans ses pratiques, et évoquer la place de l’engagement aujourd’hui, La Nouvelle Forge vous propose une matinée de ciné-débat, avec la projection du film 'Au fil des liens', le vendredi 22 mars 2024 à 9h30, au cinéma Pathé de Montataire (60) (sur inscription, voir le lien en bas du post).

À propos du film
Réalisé en 2023 par Olivia Fégar à la demande La Nouvelle Forge, 'Au fil des liens' met en lumière l’accompagnement de personnes vivant avec un trouble de santé mentale ou un handicap, et leurs proches, au sein de l’association, à travers les récits de professionnels et d’usagers. Ensemble, ils forgent un mieux-être au fil des jours, au fil des liens.

Déroulé de la matinée
Le 22 mars 2024 au cinéma Pathé de Montataire
9h30 : petit-déjeuner
10h : Début de la projection
de 11h à 12h : Discussion

EVENEMENT SUR INSCRIPTION via ce lien :
https://lnkd.in/eQHrrRNZ


Le lien, la relation, l’échange, sont au fondement de notre association. Chaque jour, des femmes et des hommes passionnés (et passionnants) en font la démonstration. À l’occasion des 70 ans de notre association, nous avons voulu donner à voir cette part trop méconnue de notre activité.

La Nouvelle Forge, qui emploie plus de 560 professionnels et accompagne près de 3000 personnes, lance une campagne photo pour mettre en lumière l’humanité à l’œuvre dans ses pratiques.

 • 70 personnes forment 35 duos, pour célébrer 70 années d’existence. 70 personnes en lien avec la Nouvelle Forge, toutes témoins des apports concrets de notre association. Cette campagne photo leur est dédiée, ainsi qu’à toutes celles et tous ceux, hors champ, mais nombreux, qui auraient pu tout aussi bien prendre la lumière.

 •  70 personnes qui se sont prêtées au jeu d’une expérience originale : accepter un rendez-vous, dans un lieu donné, avec une rédactrice, Aurélie Tyszblat, et un auteur-photographe, Pedro Lombardi.

Le principe ? Se retrouver, dans un cadre extérieur, changeant de l’ordinaire, pour évoquer ensemble la puissance des liens dans et autour de la Nouvelle Forge. Les participants, se répondant l’un l’autre, au cours d’un échange prolongé et ponctué de prises de vue, ont ainsi été amenés à croiser leur regard et à poser leur voix pour dire toute la valeur de leur rencontre au sein de l’association.

➔ Cette exposition a d’abord été présentée les 23 et 24 juin derniers, lors du festival anniversaire des 70 ans de la Nouvelle Forge. L’exposition se prolonge maintenant sur les réseaux sociaux. Chaque mardi, nous vous invitons à retrouver, sur Facebook, Instagram et Linkedin, un nouveau duo, à partir du 10 octobre, journée mondiale de la santé mentale. Alors suivez-nous et à bientôt !

Chaque mardi à partir du 10 octobre, sur
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Les artistes

Crédit : Rafael Lombardi

« Je travaille depuis 30 ans sur des projets différents, parfois difficiles, et mes photos pour la Nouvelle Forge font partie des moments très émouvants de ma carrière, notamment avec les enfants des « petites pousses ». Pour ce projet anniversaire, c’était précieux d’échanger avec Aurélie autour de ces émotions. Je voulais que mes images puissent dialoguer avec les récits de ceux qui ont bien voulu nous offrir leur regard. Ce travail en binôme a été très enrichissant. » Pedro

« Il y a dans la conception de ce projet quelque chose qui me touche beaucoup. Peut-être parce que mon histoire familiale et personnelle m’a sensibilisée très tôt aux questions de santé mentale... Sans doute aussi parce que cela m’intéressait d’accompagner Pedro vers une proposition mêlant les mots et les regards. C’est quelqu’un qui sait vraiment regarder l’autre et moi j’aime écouter. On est indéniablement très complémentaires. » Aurélie

Pedro et Aurélie se sont rencontrés en 2019 et ont tout de suite imaginé des projets ensemble. D’abord une chanson de Pedro sur un texte d’Aurélie, qui mène aussi une carrière de chanteuse depuis 2010 ; puis un film sur les ateliers qu’il a conçus pour développer l’estime de soi à travers le portrait photographique. Et plus récemment une exposition et un beau livre à l'occasion des 70 ans du Lycée International de Saint-Germain-en-Laye où Pedro a étudié en arrivant de son Uruguay natal.

La Maison des ados, c’est quoi ?

La Maison des Adolescents de l’Oise remplit une mission double.

  • un lieu d’accueil pour les adolescents de 11 à 21 ans et leurs proches qui souhaitent avoir des informations sur toutes les thématiques qui vont s’attacher à l’adolescence : la santé sexuelle, les relations amicales ou amoureuses, la prévention des actes suicidaires, les addictions, le civisme, etc.
  • un lieu-ressource pour les professionnels en lien avec des adolescents dans tout le département. Pour eux c’est un centre de ressources, qui proposent des rencontres, des formations, des outils, un accompagnement, dont le dénominateur commun est toujours l’adolescence.

Qui porte et finance la Maison des adolescents ?

Financée par l’ARS des Hauts-de-France, la Maison des Adolescents est gérée au quotidien par la Nouvelle Forge en partenariat avec l’association Jade, le SATO (Service d'aide aux toxicomanes de l'Oise), la PJJ (Protection judiciaire de la jeunesse) et la commune de Montataire.

Les partenaires de la Maison des ados se réunissent dans un comité de pilotage qui se veut pluriel et représentatif des différentes institutions en lien avec les adolescents dans le département. Sa mission est d’orienter et évaluer les actions de la Maison des adolescents, en croisant les perspectives, afin de nourrir une vision globale des problématiques adolescentes.

Le site de le Maison des ados

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Ancré dans son territoire, chaque établissement répond aux besoins spécifiques d’une population particulière. Des établissements à taille humaine, dont les équipes accompagnent chaque usager de manière personnalisée.

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